Deux amies

Cette histoire s'est passée par une belle journée d'été, il y a dix ans déjà ! J'étais allée me prélasser dans les dunes, en bordure de mer. J'avais repéré un petit coin tranquille, protégé par une végétation d'épineux, et je m'y suis installée. Comme mon maillot de bain me laissait des marques blanches sur la peau, je voulais profiter du temps splendide pour faire un peu de bronzage intégral. Allongée sur un drap de bain, je me suis donc offerte aux caresses de Phébus. Comme je suis naturellement poilue, je m'étais soigneusement taillée pour me faire un beau petit triangle (au cas où quelqu'un passerait) et pour éviter les coups de soleil, j'avais pris garde de bien couvrir ma peau de crème. Puis j'ai jeté un oeil sur un bouquin et un magazine people que j'avais apportés. Alors que je dorais calmement, quelqu'un est arrivé. C'était Ahmed, un jeune que j'avais rencontré au lever du jour, dans des circonstances très spéciales. Il faut vous dire qu'avec ma meilleure amie, on avait planté notre tente au camping communal. On ne faisait qu'y dormir quelques heures par jour, vu que les après-midi on allait à la plage et qu'on sortait la nuit. Or, en revenant de boîte au petit matin, j'avais trouvé la tente occupée par un couple... J'ai regardé à l'intérieur, c'était mon amie, étalée sur son sac de couchage, complètement nue, qui chavirait sous les coups de boutoir d'un gars. J'ai dû poireauter dehors en attendant que ça se passe. Après un bon moment, le type s'est sauvé, à moitié habillé. Mon amie m'a dit qu'elle avait fait sa connaissance au dancing le soir même et qu'il s'appelait Ahmed . C'était lui qui s'asseyait maintenant à quelques mètres de moi, tout sourire.

 

Immédiatement, j'ai éprouvé un plaisir bizarre à sentir son regard se poser sur moi, un regard énigmatique, un regard qui me troublait assurément... J'ai fermé les yeux pour me bercer de cette excitation inattendue. Quand j'ai regardé le gars à nouveau, il s'était complètement déshabillé. Il était bien fait : grand, mince et musclé... tentant en cette après-midi de vacances. Mais d'un autre côté, si ce type se foutait à poil devant moi de cette façon, c'était qu'il me croyait "facile" sans doute. Après mon amie, pourquoi pas moi ? Un dragueur macho inintéressant ! Ou peut-être me faisais-je des idées ? Les naturistes étaient nombreux dans la zone. Après tout, personne ne se serait choqué ni de moi, ni de lui... Plongée dans mes réflexions, j'ai sorti la crème solaire de mon sac. Ahmed s'est gentiment proposé de m'en mettre sur le dos. Je n'avais pas de raison de refuser sans être vexante. Je me suis donc allongée sur le ventre en lui présentant mon anatomie, en tout bien tout honneur. Ses mains ont doucement étalé la crème sur mon dos puis Ahmed a repris de la crème et m'en a enduit les fesses et les cuisses. C'était bon, il avait de grandes mains, un peu calleuses, viriles. Il a dû sentir ma satisfaction, parce que ses mains d'abord très sages se sont faites progressivement plus insidieuses, s'insinuant entre les fesses et m'effleurant le sexe. Un doigt a fini par glisser sur la fente et même par s'enfoncer très légèrement. Instinctivement, j'ai serré les jambes : ça m'excitait et je ne voulais pas qu'il voie le liquide vaginal qui perlait.

- Relaxe-toi, tu es toute tendue, laisse-toi faire...

Les mains ont quitté la zone sensible... elles me malaxaient les fesses, me les massaient, mais je sentais bien qu'elles se rapprochaient à nouveau de la chatte. C'était le moment de réagir peut-être ? Certainement... mais j'ai laissé faire ! Alors les mains sont revenues entre les cuisses, les doigts se sont montrés plus hardis et l'index a fini par forcer l'entrée du vagin, sans façon et sans peine. Après quelques va-et-vient, Ahmed a ôté le doigt pour le poser sur l'anus, d'un geste simple et naturel. J'avais toujours refusé la sodomie mais là, je n'ai pas eu envie de résister. Je me suis cambrée pour aider la pénétration. Finalement, le doigt est entré. J'avais un peu mal, mais les sphincters se sont vite adaptés à l'événement.

 

- Tu es la copine d'Estelle ? m'a dit Ahmed.

- Oui pourquoi ?

- Tu dois être un bon coup alors, tu veux qu'on baise ?

Macho, bien sûr ! Qu'importe ? J'ai empoigné le sexe d'Ahmed et l'ai léché sur toute la longueur, puis j'ai gobé le gland, pour enfin engloutir le membre tout entier, jusqu’au fond de la gorge. J'avais déjà fait ça avec quelques garçons. Ahmed était content de mon initiative. J'ai senti la pression monter en lui mais un bruit nous a gênés. Quelqu'un d'autre était là... C'était Estelle qui avait suivi son amoureux et qui me surprenait comme je l'avais surprise au petit matin. A genoux entre les jambes d'Ahmed, j'ai failli me relever mais à quoi bon ? Estelle n'était pas du genre jalouse. J'ai donc continué... Loin de se fâcher, mon amie s'est plaquée sur Ahmed et s'est mise à se masturber en se frottant à lui. Plus je suçais, plus elle se masturbait et plus elle se masturbait, plus ça me donnait envie de sucer...

- Profitez bien les filles, après ce sera mon tour, a plaisanté Ahmed.

Estelle s'astiquait sans retenue en me regardant faire. Soudain, elle s'est glissée derrière moi, sauvage. J'ai senti ses gros seins s'écraser sur mon dos. Elle m'a caressée partout, mordillant mes épaules, puis d'une main leste, m'a enduit l'anus de crème solaire. J'étais trop étonnée pour réagir. Voyant cela, Ahmed a vivement enfilé un préservatif. Estelle m'étourdissait. Emanaient d'elle une sensualité féline, une odeur animale, des instincts bestiaux que je n'imaginais pas. Elle a guidé le sexe d'Ahmed dans ma direction. Emportée par mes sens, je me suis empalée par le petit trou sans difficulté et même avec plaisir, tant j'étais heureuse d'accomplir pour la première fois ce geste obscène. Un peu culpabilisée au début, j'étais maintenant complètement libérée. Mon amie et moi, on prenait du bon temps : pourquoi s'en priver ? Notre petite débauche allait bon train, tant mieux !

 

La tête entre mes cuisses, Estelle m'a cueilli le clitoris des dents, puis sa langue s'est enfoncée avec délice dans mon ventre. Elle m'a brouté l'abricot de verte manière, avec une expertise toute féminine. Rien à voir avec les coups de langue imprécis des bonhommes : c'était tout en efficacité et productivité maximales ! Estelle était inventive, impertinente, enflammée ! Elle y est allée plus vite, plus profond, plus fort... je n’en pouvais plus, je n'entendais et ne voyais plus rien. J’ai joui avec une violence inouïe. Quand j'ai repris mes esprits, Ahmed était parti, le soleil baissait sur l'horizon, l'obscurité envahissait la dune. Mon amie et moi étions un peu perdues. Ce qui venait d'arriver était si nouveau pour nous ! De retour au camping, nous avons rejoint la tente pour nous changer. Je n'avais jamais véritablement regardé mon amie, je veux dire observé sa morphologie : je l'ai découverte ce soir-là quand elle s'est déshabillée dans la tente. Sa peau mate satinée dessinant des formes pleines, des courbes élancées, avec une féminité tout à fleur d'épiderme. De beaux seins, lourds et voluptueux, se dressant avec coquinerie. Un ventre à peine bombé et, plus bas, une toison pubienne abondante, frisée et brune rappelant ses longs cheveux noirs qui lui tombaient en cascade sur les épaules. Elle portait à la cheville droite une chaînette en argent et, sur la fesse gauche, un petit tatouage rouge qui représentait un baiser. Elle avait vingt ans à l'époque. Pas étonnant qu'elle tombait les garçons ! Sortie de mes songes, j'ai réalisé qu'Estelle était étalée sur son sac de couchage, complètement nue, dans la même attitude qu'au moment où je l'avais surprise dans les bras d'Ahmed. Ses cuisses se sont légèrement écartées. D'un doigt, elle a délicatement dégagé le joli pistil de son sexe en fleur. Puis elle m'a dit calmement :

- Viens...

 

J’étais fascinée, séduite, attirée... Pourquoi le nier, je mouillais carrément ! J’avais aussi un peu honte de moi, honte d’être tentée, honte de mes pulsions, mais je n'ai pas pu m'empêcher de tendre le bras et de toucher. Elle était trempée, elle aussi. J'ai passé la main sous ses fesses pour lui cambrer la croupe et rapprocher sa chatte de mon visage. J'ai aspiré goulûment le petit clitoris quelle me présentait. Alors, ça n'a plus été que bruits sonores de suçons, seulement entrecoupés des soupirs de sa jouissance. Je dégustais son clitoris comme une friandise, goûtant chaque nuance de ses saveurs douces amères. Puis Estelle s'est soulevée sur un coude pour saisir sous le matelas pneumatique un petit gode rose. Elle s'est retournée, me montrant très visiblement ses fesses ouvertes sur son anus humide.

- Tu l'as déjà fait ? lui ai-je demandé.

- Non, mais j'en ai tellement envie...

Mon amie avait viré nymphomane !

- Serre les dents, je vais t'embrocher, jeune gouine ! lui ai-je dit en plaisantant.

Je l'ai pénétrée du mieux que j'ai pu, puis je me suis plaquée la minette contre le godemichet, et j'ai fait sur le dos d'Estelle comme aurait fait un homme, repoussant l'objet dans l'anus quand il en sortait. Estelle était au comble du plaisir d'être ainsi chevauchée, à quatre pattes, sous la tente, avec ce gode dans le derrière. Pourtant, le lendemain, elle n'a parlé de rien. Elle a passé son temps avec Ahmed. Les jours d'après, bien qu'on dormait ensemble sous la tente à certains moments, mon amie et moi n'avons plus eu de relations de ce genre.

 

Aujourd'hui, Estelle et moi sommes mariées. Je suis heureuse en amour dans mon couple. Toutefois, je conserve au coeur la nostalgie de cette journée de vacances, de cette journée de folie, où deux amies avaient exploré une face cachée de leur sexualité, avec l'imprudence mais aussi la sincérité de la jeunesse.

 

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