Un rôdeur

Je suis marié. J'ai épousé une femme charmante, belle, délicate... la conjointe idéale, quoi ! Pourtant, il me prend souvent l'envie irrésistible d'aller voir ailleurs, peut-être au risque de tout perdre. C'est plus fort que moi, dans ces moments, je dois céder à mes pulsions. En cette après-midi brumeuse, mes pulsions me poussent vers cette jeune femme noire qui fait du stop au carrefour.

 

Où va-t-elle ? Nulle part. Elle est penchée à la portière. Je l'observe rapidement. Elle est habillée court, mini noire, bustier gris qui lui gonfle la poitrine, tout ce qu'il faut pour attirer mon regard à cet instant précis. Je souris et l'invite à monter. Tout en conduisant, je regarde ses jambes luisantes, l'arrondi de ses fesses engoncées dans la jupe et j'essaie de lui deviner la forme des seins. Elle est là près de moi sans rien dire, l'air immature, pourtant elle doit avoir dans les trente ans.

 

- "Où c'est, nulle part ?"

- "Chez moi, si vous voulez ?"

C'est au bout de la cité. Après le stop, le grand immeuble de béton. Dans le hall, une dizaine de types bizarres. Sous l'escalier du premier palier, il y a deux jeunes qui baisent. Le garçon est brutal, la fille sans expression particulière. Cette scène de fornication vulgaire m'excite. J'arrive chez la femme, un F3 en désordre. Il y a plusieurs lits défaits, la vaisselle sale dans l'évier.

 

- "Asseyez-vous, j'arrive", fait-elle.

Elle va dans la salle d'eau. Par les fenêtres, d'autres fenêtres d'immeubles de béton. Elle revient vers moi :

- "Vous connaissez les Africaines, vous savez comment c'est ?"

- "Tu veux dire des sexes de femmes sans grandes lèvres ?"

Elle étouffe un rire. Je lui tend les bras et l’attire à moi.

- "On le fait ?" dit-elle.

Je retire son bustier. Elle a de longs seins bruns, avec des vergetures claires. Je lui suce un téton. Elle hésite, me déboutonne la braguette et sort mon sexe. On reste un moment à se caresser puis je lui relève la jupe. Elle porte une simple culotte de coton blanc que j'écarte de la main. Elle est rasée, avec des chairs vermeilles.

 

Elle regarde mon érection. J'ai envie de me masturber devant elle. J'y vais d'abord doucement puis franchement. Ca l'amuse de me regarder faire. Elle approche, la bouche entrouverte, pour un avant-goût. Elle m'aide à baisser le pantalon. Sa main me parcourt le ventre, les cuisses, le sexe dressé. Nos deux mains me masturbent.

- "Vous baisez maintenant ?" demande-t-elle.

- "Oui, d'accord".

La jeune femme prend une couverture qu'elle pose à terre.

- "Je me déshabille ?"

On se retrouve allongés au sol. La jeune femme est grande, maigre, très foncée, avec le sexe lisse. Complètement nue dans l'appartement, elle est croquante. Sans attendre, je la pénètre d'un coup de reins. Alors que mon épouse est plutôt étroite, ma partenaire est spacieuse, mais elle se sert divinement de sa musculature.

 

Echauffé, je pétris les seins de la jeune femme et la malmène quelque peu de puissants va-et-vient. Elle se laisse aller en gémissant :

- "Vous y allez fort, dîtes donc !"

Elle ondule sous moi, transpirante, contractant son vagin pour me faire plaisir. Je suis prêt à jouir. On frappe à la porte.

- "Qui c'est ?"

C'est la soeur de la jeune femme.

- "Dépêchez-vous..." murmure-t-elle.

Je sors vitement et sperme abondamment au sol, comme une bête. On se rhabille en hâte sans rien dire. Quand je croise la soeur en sortant, je pense que mon allure défaite et l'odeur caractéristique que j'emporte la renseignent totalement sur ce qui s'est passé. Je voudrais lui parler mais je me sauve.

 

Plus tard, devinez qui je vois sur le chemin du retour ?... la soeur. Inutile de préciser que je m'arrête. J'ai encore une heure avant de retrouver ma conjointe, charmante, belle et délicate, dans notre luxueux duplex du 15e.

 

Eric, 52 ans.

 

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